La Chronique des Experts de Yoann et Aurélien

publié le 26 octobre

Parole d'expert

La Chronique des Experts d’Aurélien, responsable offre Travaux topographiques, et Yoann, chef de produit Geosnap

 

Pouvez-vous vous présenter brièvement ainsi que votre rôle au sein de Sogelink ?

 

Aurélien : Je suis responsable de l’offre « travaux topographiques » pour le Groupe. Mon rôle est de proposer une offre complète et cohérente en lien avec les besoins de nos clients, d’assurer la complémentarité des solutions qui la composent et une utilisation client fluide.

Mon travail consiste également à réfléchir aux solutions qui simplifieront les mesures et la topographie dans le futur. C’est passionnant de travailler dans ce domaine qui est sans cesse en mouvement.

 

Yoann : Ingénieur géomètre de formation, j’ai rejoint Sogelink en 2018 au sein de la cellule R&D (Recherche et Développement) avec l’objectif premier de travailler sur l’automatisation en mode SaaS (Software as a Service) de traitements photogrammétriques orientés métier et donc intégrant une composante « qualité de la mesure » très importante. C’est ainsi qu’est née l’application Geosnap.

Après quelques années de développement puis de pilotage projet, j’ai rejoint l’équipe Produit en tant que chef de produit Geosnap. Ce rôle m’amène à piloter plus largement l’accélération de la croissance de Geosnap, dont les aspects développement, support, commercial, etc.

 

En quelques mots, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la photogrammétrie ?

 

Aurélien & Yoann : La photogrammétrie, c’est la modélisation 3D numérique du réel, à partir d’images acquises depuis un smartphone, une caméra type GoPro, ou un drone par exemple. L’acquisition d’images d’un objet ou d’une scène sous tous les angles et avec un fort recouvrement permet la création d’une reconstruction numérique, afin de réaliser des plans précis d’un projet (plan topographique, plan de récolement de réseaux, etc.).

À cette reconstruction, il est possible d’ajouter des contraintes, d’échelles ou de positionnement (points connus au sol ou images géoréférencées), pour permettre par exemple la production de modélisations géoréférencées. C’est une technologie qui a des applications très larges, de l’industrie de haute précision à la cartographie très grande échelle (Google Maps 3D) en passant par la topographie ou l’archéologie.

C’est assez magique, en fait, même si pour en maîtriser la qualité, il y a derrière un traitement de ces données qui nécessite beaucoup d’expertise !

 

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur Geosnap et nous expliquer comme cette solution de photogrammétrie intervient lors d’un chantier ?

 

Aurélien : Geosnap intervient à toutes les étapes d’un chantier où la mesure est nécessaire. Cela peut être en amont du projet pour faire la mesure de l’existant (voirie, bâti …), à la suite des investigations complémentaires pour géoréférencer les marquages au sol ou encore à la fin du chantier pour lever les réseaux et ouvrages posés.

 

Yoann : Geosnap permet finalement une nouvelle approche dans la réalisation de relevés sur le terrain, qu’il s’agisse de relevés topographiques, de bâtiments ou d’infrastructures, ou encore de récolement en tranchée ouverte.

Les résultats 2D et 3D géoréférencés créés permettent ensuite la réalisation d’études ou de plans, à partir d’une digitalisation des éléments métiers relevés.

 

À qui s’adresse Geosnap ?

 

Aurélien : Le but de Geosnap est de donner accès à la photogrammétrie à tous types d’intervenants qui travaillent sur un projet : les chefs de chantier, les responsables d’études et bien sûr, les géomètres. On accompagne chacun à toutes les étapes de la mesure et du traitement pour que l’expérience soit la plus simple possible, tout en assurant une précision des données suffisante.

 

Yoann : La photogrammétrie permet nativement une démocratisation et une simplification de l’acquisition et s’adresse donc à tous ceux qui ont un besoin de mesure sur le terrain : un exploitant de carrière équipé d’une drone va pouvoir réaliser ses relevés de stock, un géomètre va pouvoir simplifier et accélérer ses relevés à l’aide de capteurs peu onéreux, et un chef de chantier équipé d’un smartphone sera autonome pour la réalisation d’acquisitions sur les nouveaux réseaux que son équipe vient d’installer.

Néanmoins, l’expertise intervient dans un deuxième temps avec le post-traitement des données acquises qui nécessite des compétences techniques et des ressources informatiques importantes. C’est là que Geosnap permet la réalisation de traitements complétement automatisés et en mode SaaS de ces données avec l’objectif de produire des résultats mais surtout de qualifier ces résultats (résolution, précision, etc.) pour en garantir la qualité de la mesure.

La personne en charge de l’exploitation des résultats (géomètre, responsable d’étude) est donc clairement informée de la qualité de chaque élément de ses modèles 3D.

 

Une nouvelle version de Geosnap est sortie récemment. Quels sont les changements majeurs apportés par cette dernière version ?

 

Aurélien : Dans la nouvelle version de Geosnap, nous offrons à l’utilisateur la possibilité de prendre des photos à partir d’un smartphone, via notre application Geosnap Mobile. Cela simplifie encore plus la prise en main de l’application. Le smartphone est maintenant un objet que tout le monde a dans sa poche et donc il devient, grâce à Geosnap, un outil de mesure très intéressant à utiliser pour les récolements des réseaux.

Le fait d’avoir ajouté la possibilité d’utiliser Geosnap Mobile avec un GPS de précision permet également de proposer une nouvelle possibilité d’utilisation de notre solution. Il n’est plus nécessaire de faire intervenir un géomètre par la suite, le projet est directement géoréférencé !

 

Yoann : La nouveauté majeure de Geosnap est effectivement et sans aucun doute la nouvelle application Geosnap mobile !

Cette application Android permet le pilotage des capteurs photos d’un smartphone pour automatiser la réalisation d’acquisitions d’images correctement paramétrées pour la création de modèles 3D photogrammétriques. Il s’agissait là d’un réel défi technique pour proposer une application polyvalente sur un maximum de smartphones et capable d’optimiser au mieux la qualité et la quantité d’images acquises par rapport au poids de données à traiter.

Très rapidement, nous avons pu ajouter une compatibilité avec une antenne GNSS permettant de réaliser un géoréférencement direct des acquisitions mobiles : plus besoin de points de calage au sol ou d’un plan existant, l’ensemble des données de positionnement est transmis avec les images et permet un géoréférencement centimétrique des modèles produits.

 

Quels sont les projets à venir et/ou les ambitions de Geosnap pour l’avenir ?

 

Aurélien : Nous voulons encore plus simplifier la prise en main et le traitement des données pour tous types de chantiers. Notre ambition est de prévoir des traitements qui comprennent davantage encore la méthodologie utilisée sur le terrain par le technicien et le contexte du projet.

Nous allons ainsi pouvoir mieux adapter nos traitements à chaque usage et à chaque chantier, et ainsi fournir des traitements encore plus rapidement et en limitant au maximum l’intervention de nos utilisateurs.

 

Yoann : Aujourd’hui, Geosnap est capable de traiter une multitude de types de données images (smartphone, caméra d’action légère, drone, etc.) et de géoréférencement (points au sol, cibles automatiques, géoréférencement direct RTK), avec une qualification précise et détaillée de la qualité des traitements, documentée dans un riche rapport de traitement.

Les prochaines ambitions sont celles de l’intelligence, avec des combinaisons de méthodologie d’acquisitions et de géoréférencement, mais également celles de la personnalisation, afin de permettre à chacun d’ajuster au mieux son usage de l’application à ses contraintes métiers, et enfin celles de la performance, afin que Geosnap soit capable de fournir des résultats rapides, tout en étant toujours aussi précis et qualifié !

 

Comment Geosnap s’intègre dans cette offre « Travaux topographiques » ?

 

Aurélien : Chez Sogelink, nous proposons à nos utilisateurs plusieurs offres qui permettent de travailler de façon simple et complète sur un domaine bien particulier. Parmi ces offres, notre offre “travaux topographique” s’adresse à des géomètres, bureaux d’études ou entreprises de travaux publics qui souhaitent disposer des meilleurs outils pour réaliser les mesures le terrain et le report des éléments sur un plan. Geosnap s’intègre ainsi parfaitement dans l’offre en proposant un outil simple de mesure par photogrammétrie, produisant ainsi des Nuages de points qui pourront être vectorisés dans notre solution Cloud2map. Pour les autres cas d’usage de la mesure sur le terrain, nous proposons Land2map, notre solution de relevé sur tablette tactile connectée à des appareils topographiques, qui vient compléter parfaitement notre offre.

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