La chronique des Experts d’Aurélien et Yoann : les nouvelles méthodes de levés, acquisitions mobile mapping et drone

publié le 24 avril

Parole d'expert

 

 

 

 

 

 

Parole d’expert

Publié le 24 avril 2019

La chronique des Experts d’Aurélien et Yoann : les nouvelles méthodes de levés, acquisitions mobile mapping et drone


publié le mercredi 24 avril 2019

Nouvelles méthodes de levés, acquisitions mobile mapping et drone : nos experts Sogelink vous expliquent comment ces nouveautés sont déjà en train de révolutionner les usages dans le monde de la mesure.

Carte d’identité de nos experts

Prénom : Yoann
Formation : Ingénieur Géomètre-Topographe
Sa mission chez Sogelink : Concevoir, automatiser et contrôler les traitements photogrammétriques dans le cadre du lancement de la nouvelle solution Saas de Sogelink
Prénom : Aurélien
Formation : Ingénieur Géomètre-Topographe
Sa mission chez Sogelink : Réaliser des applications et des solutions qui permettent de proposer des technologies nouvelles et innovantes (photogrammétrie, visualisation 3D, nuage de points, etc…) pour les acteurs du monde des travaux publics et de la topographie

Ces dernières années ont vu émerger de nouvelles méthodes de levés comme la photogrammétrie et la lasergrammétrie. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots leurs spécificités ?

A : « Le milieu de la mesure est en constante évolution. Il est désormais nécessaire de fournir des données complètes et précises le plus rapidement possible. Ainsi des méthodes de levés innovantes sont venues compléter les méthodes plus classiques. »

Y : « Ces méthodes de levés innovantes peuvent être définies comme globales (tout ce qui est vu est capturé) et massives (acquisitions à grande échelle), bien que d’un point de vue technologique, l’approche est bien différente entre la lasergrammétrie et la photogrammétrie. La lasergrammétrie utilise un ou plusieurs capteurs laser qui vont parcourir l’environnement pour le mesurer et en générer une modélisation en 3 dimensions sous la forme d’un nuage de points.
La photogrammétrie, elle, se base uniquement sur de l’acquisition d’images. Ces images subiront ensuite un traitement informatique visant à recréer la scène capturée en 3 dimensions grâce à la stéréoscopie entre les images. »

: « La photogrammétrie et la lasergrammétrie, peuvent être utilisées dans différents environnements en fonction du besoin, sur un véhicule ou sur un drone par exemple. »

Y : « Il faut bien distinguer les technologies d’acquisition et ses méthodes. L’acquisition mobile terrestre, comme aérienne d’ailleurs, n’est qu’un vecteur (véhicule, drone, etc.) qui permet de déplacer les capteurs d’acquisition plus rapidement (acquisition massive) et vers d’autres points de vue (acquisition aérienne). On peut y associer librement une acquisition photogrammétrique ou lasergrammétrique. Ainsi, même si les drones les plus répandus embarquent souvent une caméra, des systèmes scanner-laser embarqués sur drone existent. »


©Sogelink

Quels sont les avantages et inconvénients de ces méthodes ?

Y : « L’avantage de la photogrammétrie est que tout le monde (ou presque) peut capter de l’image, ne serait-ce que par le biais de son smartphone. Bien sûr, tout cela ne se fait pas en claquant des doigts, mais il est techniquement possible de réaliser des mesures 3D de qualité à partir d’une acquisition smartphone ! L’inconvénient de cette technologie se trouve majoritairement dans le traitement des images, processus technique et gourmand en ressources informatiques. »

A : « Côté financier, la photogrammétrie a aussi l’avantage d’être une solution relativement abordable. Quant à la lasergrammétrie, elle est certes très onéreuse mais elle permet de capter très rapidement des données.
En résumé, il n’existe pas de solution parfaite ! Il faut donc une expertise et une analyse préalable pour choisir la meilleure solution par rapport à un projet donné. Voilà donc un challenge important pour tous les professionnels de la mesure et également pour Sogelink ! »

Y : « Nous travaillons beaucoup sur ces sujets au sein de la cellule R&D de Sogelink. Aujourd’hui les possibilités qui s’offrent à chaque ouvrier ou chef de chantier, dès l’ores qu’un smartphone se trouve dans sa poche sont encore très largement sous-estimées ! »

Justement, comment Sogelink compte aujourd’hui relever le challenge avec l’émergence de ces nouvelles méthodes de levés ?

: « Nous sommes en train de travailler sur une plateforme, en mode SaaS, qui permettra à des géomètres et des entreprises évoluant de près ou de loin dans l’environnement des réseaux (aériens, souterrains), d’accéder aux nouvelles technologies présentées précédemment, le plus simplement possible. »

Y : « L’objectif est de proposer toute une liste de missions cartographiques, du géoréférencement des investigations complémentaires au récolement des nouveaux réseaux. Chacune d’elles guidera l’utilisateur d’étape en étape, de l’acquisition des données à la réalisation d’un ou plusieurs plans par un géomètre.
Nos algorithmes de calculs et notre expertise métier permettront ensuite de fournir tous les éléments nécessaires à la réalisation de ces plans techniques (plans topographiques, plans de report des investigations complémentaires ou encore plans de récolement des réseaux enterrés) de qualité équivalente à une acquisition traditionnelle de géomètre. Rapport détaillé à l’appui ! Les maîtres mots de cette plateforme sont :  » connectivité « ,  » traitements automatisées  » et  » contrôle de précision « . »